
Programme du jeudi 9 octobre :
- Agora à 12h30 et 19h30
Avec pour bande-son une série de paroles collectées auprès de la communauté universitaire nantaise, la danse chorale devient un espace d’échanges sur la vie, les rapports humains, le rapport au monde de chacun, et de nouveaux récits collectifs. Du chœur émerge des solis, les interprètes traversent des rites et créent un monde.
Oisiveté, rêves, cris et ivresse du mouvement envahissent l’espace public.
- On the borderline of humanization à 18h30
Dans ce solo chorégraphique, corps, matières et paysage sonore nous invitent à un voyage intime et sensible, au cœur du mouvement.
“Dès l’instant où le public entre dans l’espace, c’est comme s’il entrait dans un espace où l’aspect social est laissé de côté et qu’il entrait dans un autre univers, un univers où seules les sensations peuvent exister.” Iris Gravemaker.
Nourrie de recherches sur les neurosciences, la réception du mouvement par le cerveau et l’empathie, Iris Gravemaker compose une danse organique, au plus près des spectateurs et de l’espace.
- Essence + quatres trois à 21h
Pour leur première création, Seren Kano et Andrège Bidiamambu explorent un retour aux sources du locking, danse issue de la culture afro-américaine au début des années 70 et composante du mouvement hip hop. Loin des codes habituels et des battles, le duo se réapproprie cette pratique, en isole les éléments techniques et invente un nouveau langage.
Nourris d’une gestuelle entre la danse locking, la danse contemporaine et les arts martiaux, les deux danseurs composent un dialogue entre questions et réponses, entre sourires et soupirs, entre rapport spatial et qualité de mouvement.
- Les eaux saillantes à 22h15
La marée monte est un rituel rouge qui entrelace intime et politique. Un bouillonnement de désir Underground né d’un éclat de brutalité aux élections législatives 2024. Comment soigner nos désirs érodés? Ré-insuffler du vivant dans la chair, se la réapproprier? Les mots goutés en poésie explorent les vestiges d’amours passés. Ils pansent les plaies et les gestes de rupture pour recommencer à relationner – à résister à la montée des eaux brunes. La performance Détroit a pour point de départ le souvenir d’enfance d’un lieu aussi intime
que collectif, un lieu qui serait aussi une action, celle de la traversée. Parler de l’entre-deux et des espaces transitionnels. Dire ce que l’on porte et emporte avec soi. Évoquer le poids de la mémoire, la manière de faire avec, s’en défaire parfois, avec force ou tendresse.
